ZUB et FP : l’humain au cœur de nos valeurs

Interview croisée​ ZUB et FP

Quelle est l’activité principale de l’entreprise ?

ZUB : C’est de construire ! C’est la construction de bâtiments neufs ou en rénovation mais aussi d’ouvrages de génie civil. Cela peut être des bâtiments publics comme des écoles, des hôpitaux, des logements, des maisons de retraite, des ehpad, des hôtels, et des bureaux.

FP : Si on devait résumer, je dirais que c’est la prise en compte de l’humain dans la conduite des changements. Notre valeur ajoutée est sur ce levier-là, elle n’est pas technique.

Comment est dirigée l’entreprise ? Sur quel modèle économique repose-t-elle ?

ZUB : On a un organigramme fonctionnel théorique dans lequel on a une structure pyramidale mais on s’attache à ce que cette structure ne soit pas trop présente pour nos collaborateurs afin qu’ils puissent s’exprimer au mieux. On a un modèle économique capitalistique régit par la loi de 1967. Dans les faits, on a plutôt une entreprise communautaire car le capital appartient à une partie de ses cadres qui sont parties prenantes de son destin et parties actives de son activité.

FP : Elle est dirigée autour d’un certain nombre de principes qui sont structurant et qui ont fait l’objet d’une réfexion approfondie pour savoir ce qui nous semblait être le bon modèle économique. C’est un modèle qui nous correspond en terme de valeur et qui est distinctif sur le marché du conseil car il repose sur les principes de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises). On l’a décliné de manière concrète sur le mode de gouvernance, la façon de travailler avec nos clients, etc. L’entreprise est gérée par un collège avec trois dirigeants, les décisions sont toujours prises en commun, personne n’a une voix prépondérante

Quels ont étaient les évènements marquants dans l’évolution de l’entreprise ?

ZUB : Au milieu des années 70, mon père ne faisait que de la maçonnerie et il a rencontré un ingénieur de l’équipement qui lui a proposé de construire des ouvrages en béton armé. Il y a eu un vrai virage technique et ça nous a permis d’accéder à autre chose que de la maçonnerie.

Le deuxième grand évènement, ça a été l’arrivée en 2001 de Patrick Neuillet avec un certain nombre de collaborateurs. Il s’est appuyé sur la structure d’entreprise en lui donnant un autre élan. On était complémentaire, ce qui a permis de faire grandir l’entreprise. Quand Patrick est arrivé, on avait 3 conducteurs de travaux et aujourd’hui on en a 15.

FP : C’est principalement l’arrivé de chaque associé dans la dynamique d’équipe. Le bonheur c’est aussi de voir que c’était une profession libérale au départ en 1995. La structure nous dépasse complètement et nous survivra largement et ça c’est chouette. On a chacun 10 ans d’écart et donc la relève est assurée ! 

Quelles difficultés avez-vous rencontrées historiquement ? Comment les avez-vous gérées ?

ZUB : On a eu des difficultés financières dans les années 90, il y a eu une rupture de charge et ça a été compliqué pour nous. Nous avons licencié du personnel et c’est aussi pour ça que quelque part nous avons tout fait pour ne pas à avoir à revivre cette période-là.

FP : Il y a 15 ans, on a eu une période difficile, on comptait 5 salariés. On avait des soucis de management et de réelles difficultés économique. A cette époque on ne pouvait plus payer tout le monde. De manière coopérative, on a eu l’idée de proposer à tous de mettre de l’argent dans la société, pour qu’elle continue à vivre. Les salariés sont tous partis, sauf Thomas ! On s’est fait aider par consultant pour mettre en place la norme SD21000 et s’engager sur des principes de développement durable. Ça a été notre base pour devenir une société de type SARL en 2007 avec un fonctionnement coopératif. Depuis, on n’a plus jamais eu de soucis, nos résultats cumulés dépassent les 200 000 euros.

Quelle est la qualité de vos relations avec vos clients, vos fournisseurs, vos sous-traitants et vos salariés ? Comment entretenez-vous ces relations ?

ZUB : Nous mettons toujours en avant un trait de caractère qui est la bienveillance. Pour la profession, je trouve que c’est une qualité. Ça s’accorde bien avec la gestion de notre personnel. On a une ligne de force qui est de considérer qu’on est tout le temps dans des partenariats. On retrouve souvent le même client ou le même architecte (qui ont un rôle important dans notre métier).

FP : Pour nous, ce sont tous des partenaires de l’activité. Nos clients sont fidèles depuis 1995. On a même une deuxième génération de clients qui sont des personnes qu’on a accompagnées sur leur premier poste à la sortie de l’école, ou comme Chef d’atelier, ou comme Responsable de production et qui sont devenus Directeur de site.

Quelle est votre méthode de management en interne ?

ZUB : Elle s’appuie beaucoup sur FP Consultants. Nous sommes 4 décideurs et on a toujours travaillé comme ça. Nous avons des réunions de direction qui nous structurent et permettent d’avoir des visions croisées avec chacun, notre caractère, notre approche et ça fait la force de notre management. C’est un management libéral, c’est-à-dire qu’on laisse faire et on a vite confiance envers nos collaborateurs.

FP : Nous mettons l’accent sur l’humain, la convivialité et l’absence de hiérarchie. Nous avons chacun nos responsabilités, nos domaines de compétences, que ce soit la finance, le commerce, etc… Les apprentis ont aussi une participation dans les décisions, elles sont consultées avant la prise de décision finale.

Quels sont vos projets à venir ?

ZUB : S’il y a un caractère très fort de l’entreprise : c’est sa vision. On a une vision à très long terme sur la transmission de l’entreprise. Transmission des valeurs, transmission de la valeur …

FP : Développer la partie numérique pour mieux valoriser nos missions car comme on fonctionne sur prescription, on n’a pas d’activité commerciale.

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Depuis 1995, l’équipe assure un soutien indéfectible aux managers et à leurs équipes.

Nous sommes ravis de vous faire partager nos aventures et celles de nos clients sur ce blog.

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